Marie Richeux, Le Book Club sur France Culture

Il y a dans ce roman une inquiétante étrangeté, quelque chose qui tourmente là où tout devrait paraitre familier, doux, connu, agréable, à travers ce personnage de mère qui entretient avec la maternité un rapport vertigineux – mais peut-il en être autrement ? Le roman travaille ça, une ligne de crête qui n’est pas facile à suivre pour l’héroïne, on a affaire à quelque chose qui est radical, coupant, fragile.

Julie Clarini, Le Nouvel Obs

Dépourvu de clichés et de réponses attendues, le livre d’Avril Ventura explore, dans des phrases douces et intranquilles, l’intimité de nos relations aux petits êtres, la façon dont leur arrivée à la vie questionne inéluctablement la nôtre.

Dorothée Werner, Elle

Un huit clos à l’écriture délicate, tendue vers les moindres perceptions. On ne trouvera aucune explication psychologique dans ce texte aérien et sensoriel. Le bouleversement de la rencontre avec un bébé, l’ambivalence des sentiments, l’enfance revisité à l’aune de présence, tout est là.

Virginie Bloch-Lainé, Libération

L’autrice analyse finement les perceptions qu’ont les enfants des états d’âmes de leurs parents.

Thomas Messias, Slate.fr

Ce roman interroge autant qu’il dérange. Le récit a beau être centré sur Marie et son enfant, c’est à nous-mêmes que l’autrice nous confronte. Elle nous questionne sur notre rapport à la parentalité (la nôtre et celle des autres), à la famille, à l’interventionnisme…

Marinette, Lévy, Cosmopolitain

À trop vouloir se protéger, ne se rend-on pas encore plus sensible aux agressions de l’extérieur ? C’est ce que Marie expérimente avec une grande sensibilité.