Véronique Rossignol, Livres Hebdo, 21 février 2020

En voix dissociées, froidement obsessionnelles, aller-retour entre le présent où un étrange chien gris surgit comme une apparition et « tout ce qui s’est passé avant », dont « l’accident » du père, la fille du train dresse le dernier inventaire avant son évasion définitive. Premier livre, beau geste.

Librairie Saint-Christophe à Lesneven, le 15 mars 2020

C’est une tragédie grecque que nous livre Marie Maher, dans ce roman court et glacial, comme peut l’être parfois la vie.

Michael Mathieu, Librairie de Paris, 30 mars 2020

Texte d’une noirceur presque pudique, à la beauté vénéneuse. Marie Maher creuse la peau à vif, réouvre des plaies. On se fait avoir par l’apparente langueur d’une femme qui veut juste passer à autre chose, puis le piège se referme. Impressionnant.

Florence Bouchy, Le Monde, 2 juillet 2020

Récit d’une naissance à soi-même, Pour la beauté du geste déplie délicatement les sentiments qui ne peuvent se dire aux yeux du monde et les sublime en un geste artistique prometteur.

Sandrine Dantard, Fnac, Grenoble

Ce texte est âpre, incisif, il cogne en plein cœur et prend aux tripes.

Nathalie Servain, Librairie Les guetteurs de vent, Paris

Un style sobre, original mais sans esbroufe pour un propos qui lui aussi n’est pas convenu… De la vraie littérature.

Librairie Vaux le livre

Vendre la maison et partir avec le grand chien. Cela semblait facile. Mais il va falloir passer par les souvenirs, par l’enfance, retrouver les trains de la gare toute proche, retour sur elle-même entre passé et présent, tenter de franchir la douleur pour trouver la beauté, ultime effort pour enfin commencer sa vie. Court, percutant et douloureux.