Serge Hartmann, Dernières Nouvelles d’Alsace, 17 février 2022

Un regard bleu a certes le dépouillement de ce qu’ont pu être les longues séances de pose de Comenius à l’atelier de Rembrandt. Mais le roman est surtout prétexte à aborder cette Europe où la violence et l’obscurantisme cohabitent avec un remarquable essor de la pensée et de la création artistique. Les deux biographies s’entrecroisent dans une écriture sensible, poétique, prétexte à une méditation sur la peinture et la philosophie. La représentation du monde sur la toile y fait écho à celle exprimée par la pensée. Et ce dans le crépuscule de deux figures saillantes d’un siècle marqué par l’intolérance religieuse. Cette intolérance que rejette la profonde humanité de leurs œuvres respectives.

Frédérique Roussel, Libération, 22 janvier 2022

Un beau face-à-face de personnalités tout en contraste.

Nicolas Weill, Le Monde des livres, 7 janvier 2022

L’auteure a subtilement tissé la trame d’une conversation rêvée entre un penseur et un artiste dans la florissante Amsterdam, qui joue alors le rôle de capitale européenne de l’Europe savante. Cette superbe fiction en forme d’allégorie pose une question actuelle. Qu’est-ce que l’Europe centrale et orientale, cet « Occident kidnappé », selon la formule de Milan Kundera, a à transmettre, pourvu que, comme le Rembrandt du roman, nous fassions l’effort de l’entendre ?

Librairie Delamain, Paris

L’énigmatique portrait de l’humaniste tchèque Comenius (Galerie des Offices, Florence), tardivement attribué à Rembrandt est au cœur de ce roman original et incarné, où se rejoue la probable rencontre entre les deux génies.

Librairie Atout Livre, Paris

Comenius fut un humaniste célèbre au xvii^e siècle européen. Pédagogue aux idées avant-gardistes, il aurait servi de modèle à Rembrandt pour ses fameux portraits de vieillard. Le roman tissé autour de ces deux monstres sacrés est une pépite aussi riche et touchante que référencée !

Librairie Une page à écrire, Janville

Un roman merveilleux, poétique et philosophique, imaginé pour raconter la vie de deux grands hommes de l’époque particulièrement attachants.

Sean James Rose, Livres hebdo, décembre 2021

C’est l’histoire d’un portrait, pas tant celui d’un homme que d’une relation, que nous livre ici Lenka Horňáková-Civade pour son quatrième roman. C’est surtout l’occasion pour l’écrivaine également peintre de déployer sa palette de mots dont la finesse s’était révélée avec Giboulées de soleil (Alma, 2016). Un double portrait réussi.

Librairie La portée des mots, Salon de Provence

Un texte profond, plein d’humanité. Une rencontre entre deux génies qui cherchent à percer le mystère du monde : l’un dans la résilience, essaye de l’apprivoiser et de lui donner une direction – construire la paix par le savoir transmis aux plus jeunes – l’autre essaye d’en capter la lumière, l’épaisseur, l’âme…Un dialogue fascinant. À lire absolument !

Maryse Emel, nonfiction.fr, 3 avril 2022

La rencontre fictive de l’écrivain et philosophe tchèque Comenius et du peintre flamand Rembrandt n’est pas sans rappeler « Le Chef d’œuvre » inconnu de Balzac.