Roman

18 € / 180 pages

Date de parution : 19 août 2024

ISBN : 978-2-36279-628-9

ISBN livre numérique :978-2-36279-629-6

Les Caractériels

Naître dans un quartier populaire au sein d’une famille dysfonctionnelle tout en étant malvoyant, on pourrait se dire que ce n’est pas gagné… À moins que les problèmes ne s’additionnent pas et que la déficience visuelle ne soit finalement une chance : une soustraction des emmerdements…

Ce n’est pas la moindre des découvertes que l’on fera en lisant ce roman, qui débute dans une cité bisontine, en passant par un institut pour enfants caractériels, et un établissement pour malvoyants et non-voyants. L’information essentielle étant toutefois que les aveugles peuvent faire du vélo tout seuls dans la cour de leur école sans se rentrer dedans.

À propos de l'auteur

Martial Cavatz est né à Besançon en 1978. Titulaire d’un master d’histoire économique et d’un master de sociologie, il a enseigné l’histoire contemporaine à l’université, a été formateur pour les travailleurs sociaux, puis professeur contractuel de sciences économiques et sociales en lycée. Il est aujourd’hui responsable du service du personnel de l’UFR Science du langage, de l’homme et de la société (SLHS) de Besançon. Depuis plusieurs années, il anime des rencontres avec des écrivains dans le cadre du festival des littératures policières, noires et sociales de Besançon.

On en parle

Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Obs

Un premier roman qui vibre d’une colère nourrie contre l’injustice sociale.

 

Sophie Joubert, L’Humanité

À la croisée du point de vue de l’enfant et du regard rétrospectif de l’adulte, Les Caractériels saisissent par un ton neuf, mélange de satire, de lucidité et de tendresse sur cette famille qu’on appellerait aujourd’hui dysfonctionnelle.

 

Christian Authier, Le Figaro littéraire

C’est avec un humour salvateur, parfois grinçant, parfois noir, que Martial Cavatz décrit une humanité en souffrance (…) il y a mille bonheurs de lecture dans ce livre et l’on attend la suite !

 

Florence Bouchy, Le Monde des livres

Evitant aussi bien l’écueil du misérabilisme que celui de la glorification d’un parcours déjouant tous les pronostics, il laisse entendre une voix joyeuse et lucide dont on attend avec curiosité qu’elle nous livre la suite de ses aventures.

 

Librairie L’Intranquille, Besançon

Un roman sans misérabilisme sur l’enfance compliquée de l’auteur à la cité des 408…réaliste, plein d’humour et d’autodérision, c’est un récit émouvant en immersion dans le Besançon des années 1980.

 

Delphine Peras, L’Express

Les Caractériels suivent le chemin escarpé d’un minot « déclassé » et « à grosses lunettes », mais à l’envie furieuse d’en découdre avec son fichu fatum.

 

Jérôme Leroy, Marianne

Martial Cavatz ne juge jamais, il ne surplombe jamais, on croirait parfois retrouver quelque chose du cinéma italien de Risi ou de Scola dans cette peinture sans concession mais sans pathos de la misère. Ce qui l’intéresse, sa vraie revanche, c’est de transformer sa vie en littérature. Et avec ces Caractériels, on peut dire que c’est parfaitement réussi.

 

Serge Quadruppani, Lundi matin

Il faut laisser le plaisir aux lecteurs de découvrir combien ils peuvent être déchirants, désopilants et déconcertants, les pauvres de Besançon, autant que ceux de l’Utah, et en plus, nul besoin de menace nucléaire ou de serial killer pour qu’ils nous passionnent : il suffit d’attraper, comme Martial Cavatz, le ton juste, de laisser aller un flot langagier limpide, de tenir la bonne distance et nous voilà embarqués.

 

La librairie polinoise, Poligny

Ce récit d’un transfuge de classe se fait avec un humour grinçant, une humanité folle et sans aucun pathos. Un grand coup de cœur !

 

Librairie Mine de rien, Besançon

Drôle, touchant, avec un sens de l’autodérision rare et un solide sens de la punchline, Les Caractériels trouve son identité quelque part entre Cavanna, John Fante et L’Enfance nue de Maurice Pialat… Formidable.

 

Librairie Jardin secret, Cluny

Un livre nécessaire qui ne sombre jamais dans le misérabilisme, décryptant avec habileté derrière sa naïveté de façade les mécanismes de l’ostracisation et de la misère sociale. Une radiographie lucide des laissés-pour-compte, drôle et édifiante, engagée politiquement à sa manière. Un tour de force.

 

Librairie AB, Lunel

Un premier roman drôle et incisif sur la jeunesse d’un malvoyant. Une approche audacieuse pour aborder le handicap, la misère sociale et l’isolement de ces jeunes.

 

Anne-Laure Walter, La Tribune

Ce texte n’est pas un énième roman sur un transfuge de classe. D’abord parce qu’il n’y a aucun désir de revanche chez l’auteur, ni l’impression d’être meilleur que ceux de son milieu. Et surtout parce que Martial Cavatz a de l’humour. Au-delà de la pauvreté ou du handicap, sa plume d’écrivain – car c’en est un – nous offre un beau roman de l’enfance.

 

Isabelle Bourgeois, Avantages

C’est cette drôle d’enfance, traversées d’hilarants moments de grâce, que raconte ce premier roman. Corrosif et touchant.

 

Sean Rose, Livres Hebdo

Ce roman est avant tout une interrogation sur l’identité. Sont-ce les racines ou le mouvement qui vous fondent ? L’écriture de Martial Cavatz restitue la condition sociale avec fraîcheur et cette profondeur de champ que permet la maturité.

 

Véronique Brocard, Siné mensuel

Tout est décrit avec un humour sauvage : les barres d’immeubles, les gens qui les peuplent, les profs, les institutions, les gamins, leurs conneries et leurs rêves. C’est précis, tendre aussi.

 

Dominique Demangeot, Diversions

L’auteur a beau n’avoir que trois dixièmes dans chaque œil (avec lunettes), devenu adulte, c’est avec le recul nécessaire qu’il observe cet enfant à qui la société laissait deux choix : négocier le virage ou mal tourner.

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